Beynac : le président du Département fait de la résistance, mais il a tord !

Le Préfet déclare « Personne n’a intérêt à faire durer l’incertitude ».

En réalité , cela fait longtemps qu’il n’y a aucune incertitude dans ce dossier, c’est écrit noir sur blanc dans le jugement sur le fond : « Aucune régularisation du projet ne peut se faire par une nouvelle autorisation préfectorale. »

La préfecture est dans son rôle, elle doit considérer la nouvelle demande, c’est normal. Seulement, le stratagème de Germinal Peiro, membre du Parti socialiste et président du conseil départemental de la Dordogne depuis 2015, est de « jouer » avec une nouvelle demande bidon. « Elle a pour but de galvaniser ses affidés… et accessoirement d’amuser la galerie… » commente le groupe Sauvons la vallée de la Dordogne sur sa page Facebook.

Un élu de la République a-t-il à se comporter comme se baron local ?

Poursuivi pour diffamation après avoir qualifié de « criminels en puissance » des opposants au contournement, Germinal Peiro a été condamné à 500 euros d’amende sans sursis, rapporte le journal Sudouest.fr Dordogne le 22 septembre dernier.

Pour autant, ça ne freine pas l’élu dans sa détermination maladive alors que le projet est mort et enterré par la plus haute justice de notre pays.

Déviation de Beynac : « On n’a pas l’intention de détruire les piles de pont » affirme Germinal Peiro

Il persiste et signe alors que le département n’a plus que quatre mois pour respecter la décision de justice et détruire le chantier du contournement de Beynac. « Mais le président Germinal Peiro compte bien se battre jusqu’au bout. Il a déposé des pièces supplémentaires pour compléter son nouveau projet auprès du préfet », informe France Bleu dans un article du mercredi 21 septembre.

C’est avec une confiance stupéfiante que grand nombre d’ élus pensent pouvoir agir à leur guise au dessus des Lois de la République .

La Loire Vivra

Ainsi à Beynac en Dordogne en Juillet dernier les Associations d’opposants et riverains (actifs depuis 30 ans) ont enfin obtenu gain de cause par la Cour Administrative d’Appel de Bordeaux. Le Conseil départemental de Dordogne a été condamné à détruire le chantier dont la construction d’un pont sur la Dordogne dans un délai de 6 mois. À ce jour aucune destruction n’est engagée et les pénalités mèneront le CD24 à verser la somme de 3 000 euros par jour. Et si la remise en état totale du site n’est pas terminée dans les douze mois, ces astreintes grimperont à 5 000 euros journaliers….à suivre !

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